Page 462 - Standard des estrildidés
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Le genre AMADINA.



       L’amadine à cou-coupé et l’amadine à tête rouge sont les 2 seuls représentants de ce genre,

       créé par W. Swainson  en 1827. Leur introduction en Europe date du 17            ème  siècle et
       l’ornithologue français L. P. Vieillot relate en avoir réussi l’élevage dès 1790.


       Ce sont des espèces africaines fréquentant les savanes sèches, les forêts clairsemées et les

       zones semi-désertiques parsemées d’arbres et de buissons, mais toujours à proximité des
       points d’eau.. On les rencontre aussi dans les zones cultivées et les villages.


       Amadina fasciata fasciata (Gmelin JF 1789) : de la Mauritanie, le Sénégal, la Gambie jusqu’au

       Soudan et l’Ouganda.

       Amadina fasciata alexanderi (Neumann 1908) : de l’Erythrée, l’Ethiopie, la Somalie jusqu’au

       Kenya et la Tanzanie.

       Amadina fasciata meridionalis (Neunzig 1910) : du sud de l’Angola, du nord de la Namibie,

       jusqu’au nord du Mozambique.

       Amadina fasciata contigua (Clancey 1970) : sud Zimbabwe, sud Mozambique et nord de l’Afri-

       que du Sud.

       Amadina erythrocephala (Linnaeus 1758) : Angola, Namibie, Botswana, Zimbabwe et Afrique

       du Sud.
       Monotypique (inclus A. e. dissita).


       Ce genre a été considéré par beaucoup d’ornithologues comme appartenant au groupe des

       capucins à cause de son bec assez épais, ses parties inférieures au patron écaillé (pâle avec
       bords sombres) et sa posture verticale, plumes hérissées pendant le chant.

       D’autres, à cause de son chant différent, des marques du palais des petits et du dimorphisme
       sexuel de son plumage adulte le rattachent aux astrilds.


       Les 2 espèces du genre ont en commun une silhouette arrondie,  un bec fort et conique de
       couleur corne, la même queue en forme de spatule (dont les rectrices portent à leur

       extrémité des marques blanches). Enfin, les mâles ont des plumes rouges, sur le cou pour
       l’un, sur toute la tête pour l’autre.

       Bibliographie


            Encyclopédie « Handbook of the birds of the world » Volume 15   (Lynx Edicions

             Barcelona) 2010.

            « Les moineaux, les pinsons, les canaris, les serins et tous les fringillidés, estrildidés et

             passeridés du monde » P. Clement – A. Harris – J. Davis  Delachaux et Niestlé 1996.
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